Gael: Quand as-tu adhéré à l’UDB?
Arnaud: J’ai adhéré à l’UDB juste avant les régionales de 2004 à l’age de 19 ans. C’était l’aboutissement d’une réflexion personnelle commencée à 16 ! L’adolescence est une période où l’on se cherche et cette période de ma vie m’a fait découvrir une part de mon identité : mon attachement à la Bretagne.
Gael: Qu’est-ce qui t’a poussé à choisir l’UDB plutôt qu’un autre parti?
Arnaud: L’UDB est un parti ouvert sur le monde et humaniste, un parti où, même jeune, j’ai eu le droit à une écoute ! C’était surtout un parti qui correspondait à mon idée de la démocratie.
Gael: Quels sont tes projets d’avenir?
Arnaud: Mes projets d’avenir sont avant tout professionnels : me faire titulariser dans les services espace vert d’une commune bretonne. Ce travail me permet de vivre de ma passion pour les plantes.
Trouver un travail stable me donnerait plus de temps pour militer davantage pour l’UDB afin de promouvoir nos idées, mais aussi m’engager dans diverses ONG ou associations locales. Je suis quelqu’un qui aime être actif, utile à la société. J’aime me sentir proches des gens !
Gael: Comment imagines-tu la Bretagne de demain?
Arnaud: Une région fière de son identité, ouverte sur le monde et bien sur réunifiée et autonome. Cette région disposera de trois langues officielles et apprises dans les écoles : le breton, le gallo et le français. Pour finir, une région qui aura peu de chômage et qui aura su évoluer dans les règles du développement durable.
Gael: Optimiste ! C’est pour cela que tu t’engages sur une liste municipale ? Tu envisages d’être élu?
Arnaud: A vrai dire, je ne serai pas dans une liste car les listes de ma commune sont apolitiques. Néanmoins, je compte faire passer des idées sur de nombreux sujets : sur le développement durable notamment ainsi que sur la promotion du breton et gallo.
Gael: Quels sont tes meilleurs souvenirs de militants?
Arnaud: Mes meilleurs souvenirs de militants sont du domaine de l’action : l’occupation de Radio Breizh Izel dans le cadre de la défense des média régionaux et de la langue bretonne, mon jeûne avec la Confédération Paysanne pour la défense des petites exploitations agricoles face aux inégalités de la PAC. Sans oublier les différentes manifestations auxquelles j’ai pu participer ainsi que les ventes du Peuple Breton sur les marchés. C’est comme le tractage, c’est laborieux, mais au final, on est content de son action et ces journées passées entre camarades restent de très bons moments. Les discussions engagées avec le public sont enrichissantes et donnent souvent de belles leçons d’humilité !
Gael: Trugarez Arnaud ha kalon vat.