Les jeunesses grecques, catalanes et espagnoles… sont entrées en résistance contre leurs gouvernements, le système qu’ils incarnent et les politiques néolibérales qu’ils mettent en place pour « remédier » aux conséquences de la crise économique. Ce vent de révolte s’étend sur d’autres pays dont la France.
La Jeunesse refuse à juste titre de subir des politiques d’austérité qui l’empêche d’avoir des conditions de vie tout simplement décente. Il n’est absolument pas acceptable que les jeunes d’Europe payent les conséquences d’une crise économique et financière dont ils ne sont en rien responsables et dont ils sont au contraire les premières victimes, que ce soit à travers de la situation de l’emploi toujours très critique ou de la faiblesse des rémunérations ou la casse des services publics au moment où ils sont plus que jamais nécessaires.
La jeunesse conteste également une démocratie qui ne répond plus à ses attentes. En effet dans de nombreux États le bipartisme fait des ravages, condamnant la population à choisir entre une droite dure antisociale et sécuritaire d’une part et un social-libéralisme qui n’a fait qu’accompagner la mondialisation sans parvenir ni à améliorer significativement la situation des jeunes, des femmes et des classes populaires ni à tracer une alternative crédible au néolibéralisme, a fortiori au capitalisme. Dans ces conditions il n’est pas étonnant que l’abstention ne cesse de progresser.
Pour les Jeunes de l’UDB, il est donc impératif de démocratiser la démocratie, autrement dit de sortir de l’hégémonie de deux grands partis, de disposer d’institutions plus décentralisées, de faire une plus large place à la démocratie directe, de limiter le cumul des mandats et surtout d’effectuer des choix politiques qui ne soient pas déterminés par les diktats des marchés financiers, secondés notamment par le FMI.
Pour les Jeunes de l’UDB,
Julien le Bot, Porte-parole
UDB Yaouank 