La révolution tunisienne a soulevé de grands espoirs, et les défis à relever sont considérables : justice sociale, emploi, démocratie, conversion écologique des activités touristiques, revalorisation du patrimoine… Pour que la nouvelle Tunisie soit véritablement démocratique, elle doit prendre en compte les droits de tous ses citoyens, et pas seulement de sa majorité linguistique.
Les représentants de R&PS (Kamel Saïdi, Mona bras, porte-parole de l’UDB, ainsi que Peggy Le Bihan et Nil Caouissin pour l’UDB-Y) se sont donc investis dans la commission « culture, jeunes, étudiants », pour demander que soit reconnu l’enseignement en langue amazigh au côté de l’Arabe, et ont pesé pour une prise en compte des enjeux écologiques dans le secteur du tourisme et du patrimoine. Nos suggestions ont été bien accueillies et soutenues par les rapporteurs des ateliers, même si les débats avec certains participants ont été vifs : beaucoup avaient du mal à reconnaître que la Tunisie n’est pas seulement « un pays, une langue, un drapeau ».
Le rapport final devant être envoyé au gouvernement tunisien, nous pouvons espérer que nos remarques y seront prises en compte comme elles l’ont été par les membres les plus ouverts de la diaspora tunisienne. Tous les participants ont été agréablement surpris par la qualité du travail des ateliers, malgré les conditions difficiles (manque de temps).
Plus de détails sur le site de l’UDB…
Nil Caoussin
UDB Yaouank 