Peggy Le Bihan est la candidate du canton de Carhaix pour les élections des 20 et 27 mars 2011.
1. Peggy, peux-tu nous rappeler ton parcours militant?
Invitée par Ronan Divard aux réunions de la section de Brest, j’adhère fin 2003, quelques mois avant les Régionales. En 2007, je suis suppléante de Jean Augereau (Les Verts) aux Législatives sur Brest Rural. En 2008, je me présente en tant que titulaire sur le canton de Lokournan / Saint-Renan.
Après deux années et demi passées au Pays de Galles (toujours encartée, abonnée au PB, fidèle lectrice des communiqués), je reviens fin août 2010 en Bretagne. Je frappe d’abord à la porte des Jeunes (super accueil) puis à celle de la section du Kreiz-Breizh (memes tra, accueil chaleureux) où j’habite dorénavant.
En novembre, Kristian Guyonvarc’h m’invite à me porter candidate au BP, renouvelé au congrès de Plañvour (Ploemeur). En décembre, la section K-B me propose de porter nos couleurs avec Iffig aux Cantonales sur Carhaix. Entre temps, les Jeunes m’introduisent dans leur bureau. En bref, je ne vis pas un jour (une heure, en ce moment) sans penser à l’UDB 😉
2. Tu es aujourd’hui candidate sur le canton de Carhaix en compagnie d’Iffig. Rémond, ancien maire de St Hernin. Comment souhaites-tu faire entendre ta voix face aux autres candidats?
Tout simplement, en mettant en avant ce que nous sommes : autonomistes, de gauche, écologistes. Et en clamant haut et fort la pertinence des échelons « pays » et « région » pour mener une politique constructive en Centre-Bretagne. Car l’écartèlement entre 3 départements fragilise ce territoire déjà défavorisé à tout point de vue.
3. A ton avis, quels seraient les priorités à donner aux actions du Conseil Général pour le Kreiz-Breizh?
Les priorités sont multiples : santé, ADMR, filière Divyezh à maintenir, les transports publics à développer (le Kreiz-Breizh est le parent pauvre de la politique du CG29 dans ce secteur) mais surtout l’emploi. Et l’emploi agricole en particulier en aidant les jeunes paysans qui s’engagent dans une agriculture durable ou bio à accéder au foncier agricole et en leur basculant les aides publiques versées au système productiviste. De cette manière on inversera la tendance concentration – agrandissement des exploitations qui polluent et vident les campagnes; l’exode rural ralentira, les fermes respectueuse de l’environnement augmenteront en nombre et cela créera des emplois. Autre conséquence positive : les services publiques locaux se maintiendront et les emplois qui en découlent également. D’où un territoire plus attractif avec à la clé l’installation de nouvelles entreprises, l’ouverture de nouveaux commerces. Tout un programme !