Depuis son accession à la tête du FN, Marine le Pen ne cesse de camoufler les idées nauséabondes de son parti en martelant à coups de communication que le Front National serait un parti politique « normal ». Dernièrement, c’est une transfuge du NPA qui fait le buzz sur internet, elle aurait rejoint le FN par « amour de la France ».
Les débats contre l’immigration, pour une identité nationale franco-française, qui divisent les français en deux classes, les bons et les mauvais, sont inacceptables. Cette classification dénoncée hier et légalisée aujourd’hui par le gouvernement UMP renforce le Front National qui récupère la question et transforme l’essai de son éternelle préférence nationale sur fond de discours superficiellement antilibéral…
Droite et extrême droite s’entendent ainsi pour focaliser le débat sur les boucs émissaires de l’heure, notamment musulmans, roms et sans papiers,démontrant ainsi la porosité de la frontière entre les deux. Les bretons ne doivent pas perdre de vue que ces ignobles tactiques ne sont qu’un écran de fumée pour ne pas aborder les vraies questions : avenir du service public, des retraites, de la politique de santé, problèmes de l’énergie et du logement.
Les Jeunes de l’UDB, s’inscrivent en totale résistance face à l’extrême droite, bretonne ou française. A deux semaines des élections cantonales la première résistance est d’aller voter! Se rendre aux urnes, c’est minimiser les scores du Front National et les candidats de droite soutenus par l’UMP. En Bretagne, terre de gauche et de résistance, les quelques élus UMP sont encore trop nombreux à relayer la voix du gouvernement dans les assemblées. D’ailleurs, bien peu arborent le blason de l’UMP… eux aussi avancent masqués !
Les Jeunes de l’UDB