Jeunes de l'UDB. L’Union démocratique bretonne (UDB) est un parti de gauche, autonomiste et écologiste.

Cantonales: 3 questions à Simon Oizel

SimonSimon Oizel est le candidat de l’UDB sur le canton de Moncontour pour les élections cantonales des 20 et 27 mars. Il aura pour suppléante Corinne Monnier, institutrice en retraite.

1. Simon, on sait que tu colles des affiches à foison, que tu écumes les manif’, mais finalement qui es-tu?

Et bien cela fait maintenant plus d’un an que je suis militant UDB, à mon retour de Picardie où j’ai été pendant une année sympathisant du jeune NPA. Il faut dire que j’étais déjà très proche des idées de l’UDB avant de devoir partir pour travailler à l’âge de 18 ans. Mon engagement militant s’est fait naturellement vu mon milieu familial très socialiste. J’ai suivi une formation de tailleur de pierre, de graveur et j’effectue en ce moment un BAC pro en alternance dans l’intervention de notre patrimoine bâti dans une boîte près de Guingamp.

2. Te voilà candidat chez toi à Moncontour, une étape supplémentaire dans ton militantisme?

Si l’on souhaite un minimum faire connaitre nos idées, à un moment, faut se lancer! Les élection cantonales ne mobilisent pas et n’intéressent pas grand monde, c’est pas nouveau. J’ai beau être anti-département, cet échelon administratif est une réalité. Être candidat à une élection, je n’y aurai pas pensé il y a peu de temps encore… Mais c’est enrichissant d’aller à la rencontre des préoccupations des gens et des jeunes en particulier! Un candidat jeune et autonomiste, on a pas l’habitude de voir ça dans le coin…. et c’est pour cette raison que je compte faire le score le moins ridicule possible!

3. Il y a peu de candidats sur ton canton. L’UDB ne s’y est jamais présentée avant. Qu’est-ce que notre formation peut apporter à ce territoire?

Oui, nous somme quatre candidats. Outre le candidat PS sortant, il y a un PCF et un candidat divers droite (dure). L’UDB, j’en suis sûr, pourra intervenir en faveur de l’insertion et l’emploi des jeunes et donc limiter leur exil. « Vivre et travailler au pays » ne doit pas rester qu’un slogan! Le Conseil Général doit agir à son niveau contre les emplois précaires et pour la reconnaissance du travail des salariés. Il faut absolument dynamiser le territoire pour freiner la misère sociale. Car cette misère, il n’y a pas qu’en ville qu’elle existe. A la campagne on la voit tout autant. Notre formation peut intervenir notamment pour le maintient des services publics, des commerces de proximité, à un véritable accès au logement, pour l’aide à la filière bio, …
J’ai l’impression qu’il y a tout à faire en fait! Si on veut faire du boulot, y’a pas le choix, faut bousculer et se faire une place dans  ce monde qui ronronne. Mais j’ai confiance sur ce point.


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