La 16ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique n’est pas encore terminée, et déjà la perspective d’un échec apparaît. En effet les pays développés et les pays en voie de développement semblent structurellement incapables de s’entendre sur le caractère contraignant d’un futur traité vis à vis des pays en voie de développement .La responsable climat de l’ONU Christiana Figueres a même proposé vendredi dernier le report de cette question à la conférence de Durban en 2011.
Autant dire que l’accord sur d’autre points comme la lutte contre la déforestation ou la création d’un fonds vert visant à aider les pays en voie de développement à s’adapter au changement climatique notamment en facilitant le transfert de technologies vertes, ne saurait effacer l’échec des négociations sur l’après Kyoto.
Face à cette incapacité structurelle des Etats à s’entendre, qui aura des conséquences sur les conditions de vie des générations futures , les Jeunes de l’Union Démocratique Bretonne affirment qu’il est possible en Bretagne de sortir à moyen terme de la double dépendance du pétrole et du nucléaire, comme l’a montré le Plan Alter Breton publié par l’UDB.
D’autre part nous soutenons également les initiatives anti-productivistes qui ont lieu en marge du sommet comme la campagne « 1000 Cancun » organisée par l’Internationale paysanne Via Campesina pour protester contre les fausses solutions et montrer la voie vers une réelle justice climatique et sociale, notamment faisant connaître les luttes sociales et environnementales locales ou le projet Yasuni-ITT du gouvernement équatorien qui souhaite tout simplement laisser inexploités 920 millions de barils de pétrole afin d’éviter l’émission de 410 millions de tonnes de CO2 et de préserver une biodiversité exceptionnelle.
Pour les Jeunes de l’UDB,
Le porte-parole, Julien le Bot