La retraite, une affaire de jeunes ! / Al leve, Afer ar Yaouankiz !
Après une réunion s’étant tenu le jeudi 17 juin, les jeunes communistes, les jeunes socialistes et les jeunes de l’UDB se sont entendus en vue de la création d’un collectif pour la défense de la retraite par répartition, de la retraite à 60 ans et au delà, de nouveaux droits pour les jeunes en terme de retraite car il existe d’autres choix
Nous annonçons donc la création d’un collectif local, découlant de l’appel unitaire national« la retraite, une affaire de jeunes » basé sur des revendications et propositions communes.
Ce collectif a bien entendu la volonté de s’élargir au plus grand nombre de jeunes et d’organisations de jeunesse progressistes. La première action de ce collectif est d’appelé à participer massivement à la mobilisation qui aura lieu le Jeudi 24 mai dans le département.
Jeunes, nous sommes attachés au droit à une retraite à 60 ans financée par répartition
Attachés à la solidarité entre les générations, nous souhaitons financer un système de retraite par répartition de haut niveau qui garantisse un niveau de pension permettant de vivre pleinement le temps de la retraite. Nous refusons que la retraite par répartition devienne un « filet de sécurité » a minima, insuffisant pour vivre. Nous refusons la logique d’une retraite basée sur la capitalisation individuelle, inefficace économiquement et inégalitaire socialement. Nous dénonçons la double peine que nous imposerait un nouvel allongement de la durée de cotisation ou un recul de l’âge légal de départ en retraite: nous finançons les pensions d’aujourd’hui, nous refusons d’avoir à épargner en plus pour nos vieux jours dans des fonds de pension qui peuvent être ruinés du jour au lendemain !
Allonger la durée de cotisation ? Pour nous, c’est non !
Cela priverait les jeunes du droit à une retraite à 60 ans à taux plein. Pourquoi cet acharnement à reculer l’âge de départ en retraite quand le chômage des jeunes explose? Nous refusons que le catastrophisme ambiant serve d’argument pour esquiver une nouvelle fois le débat sur la nécessaire augmentation des financements solidaires des retraites par répartition : taxation des stocks options et des revenus financiers, suppression du bouclier fiscal, élargissement de l’assiette des cotisations, suppression d’exonérations de cotisations. Si de nouvelles ressources doivent être immédiatement mobilisées, une véritable politique de l’emploi et de revalorisation salariale destinée à lutter contre le chômage et la précarité est également indispensable pour apporter les recettes nécessaires à la pérennité de notre système de retraite solidaire
L’allongement de la durée des études et le recul de l’âge moyen d’entrée dans un emploi stable (27 ans) conduisent les jeunes à commencer à cotiser plus tard que par le passé. Nous exigeons :
• la validation des périodes de stages, intégrée dans une véritable règlementation contraignante (rémunération à 50% du SMIC dès le premier mois, reconnaissance et encadrement dans la formation) ;
• la validation des périodes d’inactivité forcée, et la prise en compte la situation des jeunes en situation d’insertion professionnelle pour qui l’enchaînement de stages, de CDD, d’emplois à temps partiel, de périodes d’intérim ou de chômage conduisent à accumuler des droits à retraite très incomplets ;
Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l’avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d’aujourd’hui !