Notre première action de ce matin fut nantaise, au marché de Talensac plus précisément où l’accueil fut excellent. Pour dire, nous avons même parlé breton avec une nantaise. Passage à St Herblain pour quelques petits collages d’affiche. A noter la présence du Gwenn-ha-du sur la mairie (la présence d’un élu UDB au conseil municipal n’y est sans doute pas pour rien). Puis départ pour Savenay où, nous osons le dire, l’accueil fut meilleur encore ! Autant Clisson nous avait réservé un accueil indifférent hier, autant aujourd’hui, le sentiment d’appartenance breton était évident en Loire-Atlantique.
Ensuite, petit détour par Sarzeau avant d’aller rejoindre Nelly Fruchard, maire de Plescop, qui nous accueillait dans sa commune. Pour ce soir, petite expérimentation : une conférence tout en breton ! Mais comment faire venir un public non-brittophone ? En traduisant les interventions simultanément grâce aux casques d’ofis ar brezhoneg evel just… Une grosse vingtaine de personnes, mais surtout une vraie joie pour nous d’avoir pu faire le plaisir aux trois intervenants de cette soirée de parler leur langue, le breton. Dewi Siberil, porte-parole d’Ai’ta Bro Gwened, Claude Nadeau, musicienne, et Mikael Collouard, militant linguistique, également membre d’Ai’ta nous ont exposé leur vision de la culture, leurs craintes, leurs espoirs et leur façon de voir le militantisme actuel. Sans oublier un petit mot pour la Redadeg qui aura lieu en mai prochain. A ce propos, les Jeunes de l’UDB ont remis le kilomètre symbolique du Bureau Politique de l’UDB qui n’est ni la première, ni la dernière contribution du parti sur cette course!
Ainsi, nous avons, par une petite conférence, réussi le pari de faire vivre notre culture ! Il y a le dire et le faire. Les Jeunes de l’UDB ont aujourd’hui prouvé que c’était « faire » qui avait le plus d’incidence concrète.
UDB Yaouank 