Les Jeunes de l’UDB, solidaires des peuples qui luttent pour leur liberté politique, économique et culturelle, se reconnaissent pleinement dans « le manifeste pour des produits de haute nécessité », signé par neuf intellectuels antillais de renom (voir ici) et apportent leur soutien aux grèves menées actuellement par les Guadeloupéens, Martiniquais et Guyanais, victimes du néo-colonialisme et de la crise mondiale du capitalisme .
Au-delà des revendications sociales face au refus du partage des richesses de la part d’une oligarchie coloniale, ces luttes sont aussi le fruit de volonté des peuples antillais de refuser de vivre dans l’assistanat. Cet assistanat est organisé à des fins de domination politique et économique et nie le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Près d’un an après le décès d’Aimé Césaire, le gouvernement français ne semble toujours pas avoir compris le sens de son message anti-colonialiste. Si la Bretagne a besoin d’un statut d’autonomie, les Antillais plus encore. C’est la condition pour que nos territoires puissent connaître un réel développement endogène répondant aux enjeux sociaux et environnementaux actuels.
Pour les Jeunes de l’UDB,
Le responsable des affaires internationales, Gael Briand.