L’utilisation effrénée des pesticides, particulièrement des insecticides neurotoxiques, semble mettre en grave danger les colonies d’abeilles. Les Jeunes de l’UDB s’associent aux cris d’alarme lancés par les apiculteurs qui voient leur revenu diminuer. Ils relayent également les appels lancés par la Confédération Paysanne et un certain nombre d’associations de protection de la faune et de la flore mettant en garde les autorités contre le risque qui pèse sur la biodiversité. Les abeilles sont, rappelons-le, un maillon incontournable de l’équilibre de notre écosystème.
Les pesticides, nocifs pour les abeilles, le sont aussi pour l’Homme. Aussi, les Jeunes de l’UDB s’inquiètent-ils de l’harmonisation vers le haut des taux de pesticides. Un règlement européen datant de septembre dernier a en effet établi de nouvelles normes en matière d’utilisation de pesticides nettement plus élevées. Le texte initial prétendait vouloir définir les « niveaux les plus bas qui puissent être atteints pour chaque pesticide dans le but de protéger des populations vulnérables, comme les enfants ou les femmes enceintes« . Au contraire, la Commission Européenne, avec l’aval des Etats-membres de l’Union (Conseil de l’Union Européenne), s’est alignée sur les taux des États les plus tolérants.
Le Grenelle de l’Environnement semblait promettre beaucoup s’agissant des pesticides, mais au final, les Jeunes de l’UDB constatent que les actes ne suivent pas les discours. Ils demandent donc l’interdiction des insecticides neurotoxiques, à commencer par le Cruiser, et la réduction drastique des taux plafond autorisés.
Pour les Jeunes de l’UDB, le responsable
GR
UDB Yaouank 