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Ana Sohier, jeune Conseillère municipale UDB de Rennes interviewée dans « le rennais »

Ana_SohierExtrait du Rennais (le magazine de l’information municipale rennaise) du 15 novembre 2008

Proposée par l’Unesco, la notion de « patrimoine culturel immatériel » (PCl) à, la place de « culture traditionnelle » fait des émules. Ana Sohier, première conseillère municipale en France déléguée à ce titre, présentera la déclinaison rennaise lors des rencontres de Bretagne, les 12 et 13 décembre.

Pourquoi une délégation municipale au patrimoine culturel immatériel ?

Jusqu’à présent, il y avait une délégation aux cultures bretonnes et c’était Martial Gabillard qui en avait la charge J’ai pensé qu’il était intéressant de rattacher ce qui se passe localement à la notion de patrimoine culturel immatériel portée au niveau de l’Unesco. Une convention avec une définition large et claire relayée au niveau international et ratifiée par la France.

Ou’entend-on par patrimoine culturel immatériel ?

Selon la définition inscrite dans la convention, ce sont « les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir faire ». Elles se définissent par « les traditions et expressions orales, les arts du spectacle, Ies pratiques sociales, rituels et évènements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les savoir faire liés à I’artisanat traditionnel »

Quelle déclinaison locale souhaitez-vous donner ?

L’objectif est de porter une culture vivante avec un héritage, une transmission et une langue comme vecteur, tout en prônant la diversité culturelle. L’intérêt de cette notion es que notre Patrimoine continue de se construire en fonction des migrations et de l’accroche au territoire, qu e ce soit le quartier, la ville ,la région. En parallèle des cultures d’expression bretonne et gallèse, on pourrait évoquer la mémoire ouvrière des quartier ou le marché des Lices par exemple.

Si la convention fait état de l’inscription sur une liste, ce n’est pas mon premier but. Il faut déjà comprendre a vec les Rennais comment ils vivent ce PCl, le valorisent et le transmettent. Ce n’est pas une notion simple à porter et je me donne le temps pour mener un travail en profondeur La première étape à été l’état des lieux fait avec les associations dans le domaine des culture d’expression bretonne et gallèse dont je m’occupe

Propos recueillis par Christine Barbedet

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