Jeunes de l'UDB. L’Union démocratique bretonne (UDB) est un parti de gauche, autonomiste et écologiste.

La retraite par répartition est-elle encore possible?

sncf_ticket_machinesL’actualité ne vous a sûrement pas échappée: le gouvernement incite les salariés à travailler plus longtemps. Il sera donc possible de travailler jusqu’à 70 ans ou de cumuler un emploi et la retraite. Certes, l’âge légal de 60 ans n’est pas encore remis en cause, mais ce genre de « possibilité » ressemble fort à une marche vers la normalisation.

Cet article se veut une réflexion des Jeunes de l’UDB à ce problème des retraites… au premier abord, on pourrait se dire que le sujet nous est lointain et pourtant, le problème des retraites est aussi le problème des salariés que nous sommes ou serons bientôt.

L’argument sous-jascent à cette réforme de la droite consiste à dire que nous vivons de plus en plus vieux et que, dans ces conditions, il n’est plus acceptable de ne cotiser QUE 42 ans. En effet, la logique tient dès lors que le système n’est pas remis en cause. Un calcul rapide nous explique que la retraite par répartition en continuant ainsi n’est en effet plus possible: plus de chômage = moins de cotisation (ou en tout cas cotisations plus faibles).

La question est donc la suivante: est-il possible de perpétuer un système de retraite par répartition?

OUI !

La réponse est OUI! A condition d’élargir la base des cotisations au-delà des cotisations sociales. Cette idée est d’autant plus primordiale lorsque l’on sait que la rémunation du capital augmente plus que celle du travail. L’Etat, de même que de plus en plus d’entreprises, utilisent internet ou des machines pour réduire le personnel et ainsi « faire des économies ». Ainsi, il n’est plus rare de remplir sa déclaration d’impôts par internet, d’acheter son billet de train à l’automate…

Or, une machine ne cotise pas! Les charges sociales ne s’appliquent pas aux machines qui remplacent pourtant les hommes si bien qu’il est possible d’affirmer que les machines ne sont pas solidaires! Proportionnellement, on porte donc l’effort de solidarité sur de moins en moins de personnes.

Pour résumer, ceux qui ont la chance d’avoir un travail risque de cotiser plus ou de travailler plus longtemps pour pouvoir assurer leur retraite (et avant la leur, celle de ceux qui ont travaillé toute leur vie).

Pour les Jeunes de l’UDB, taxer le capital, mais aussi la spéculation (qui était censée assurer la retraite par capitalisation) semble être le seul moyen pour enrayer cette casse des acquis sociaux. En continuant sur le même schéma, le gourvernement nous fait amorcer une fuite en avant qui ne se terminera qu’en remettant AUSSI en cause les acquis de 1936! Vous n’y croyez pas? Pourtant, le gouvernement n’a-t-il pas prévu d’assouplir aussi le travail le dimanche?

Le gouvernement tente de culpabiliser des  hommes et des femmes qui, après avoir travaillé leur vie entière, n’ont d’autres choix que de travailler plus pour améliorer à peine leur retraite de misère. Ce qui est anormal dans cette affaire, c’est donc de savoir que l’on puisse toucher moins que le SMIC après avoir travaillé plus de quarante années.

Les jeunes de l’UDB refusent de perdre leur vie à la gagner comme disait cet ancien slogan des années 1970! Un projet de société ne doit pas rechercher le profit, mais bien le bonheur.


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