Jeunes de l'UDB. L’Union démocratique bretonne (UDB) est un parti de gauche, autonomiste et écologiste.

Portraits de jeunes: Bruno

Bruno Demat Bruno ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Donc je m’appelle Bruno, j’ai 32 ans, et ai fait des études de gestion et de breton. Je suis aujourd’hui Secrétaire Général de mairie en Centre-Bretagne. Métier qui me tient plus éloigné de la politique que je ne le souhaiterais…

J’ai d’abord milité sur le Pays de Rennes à partir de 1994 avant de rejoindre le Kreiz Breizh. A l’époque où j’étais étudiant (et donc avais beaucoup de temps libre 🙂 ), j’ai siégé au BP de l’UDB (entre 1996 et 2000 je crois) et, mais pour le coup je ne suis pas sûr que je doive m’en vanter, j’ai  été l’un des responsables des Jeunes Démocrates Bretons (JDB).

Tu es comme qui dirait un « historique » chez les jeunes. Peux-tu nous brosser un petit récapitulatif depuis l’époque où vous étiez responsables jeunes avec Jean-François ?

Parmi les responsable, il de l’époque, il ne faut surtout pas oublier Stéphane Péan qui est aujourd’hui au Japon…  J’ai vu l’UDB changer profondément. Les élections législatives de 1997, ont été vu comme un peu le come-back de l’UDB, l’exploit alors n’était pas le score (entre 1 et 3% en moyenne) mais la capacité retrouvée de l’UDB à se présenter massivement à une élection… La création de la Fédération Régions et Peuples solidaires a été un autre événement de la période.

Après, et bien, les élections régionales de 1998 perdus d’un fil par la gauche parce que le PS n’y croyait pas et avait en conséquence refusé toute alliance avec nous… En quelques années l’UDB est repassé du statut de « gros groupuscule » (que d’aucuns voulaient voir dépassés) à celui de parti politique…

Ce qui est important et qu’il ne faut pas oublier c’est que cela s’est fait parce que des camarades ont su et pu tenir la vie du parti pendant les années de galères. Des revers nous en connaîtront à l’avenir, mais si nous savons défendre nos idées avec constance et conviction y compris voire surtout dans les tourmentes,  nous finirons par l’emporter.

Qu’est-ce qui t’a poussé, à l’époque, à t’engager à l’UDB ? Qu’est-ce qui te pousse à y rester ?

Son projet politique… 🙂

J’avais 13 ans quand j’ai fait la découverte que j’étais breton…  et tout ça parce que féru d’histoire je me suis posé un jour la question de savoir pourquoi l’histoire enseignée à l’école ne parlait pas de tant de choses que j’avais eu l’occasion d’apprendre, de voir, de visiter…

En outre si le projet démocratique de l’UDB, à savoir l’autonomie régionale, ne réglera pas à elle seule tous les problèmes, elle dotera les citoyens et en l’occurrence le Peuple Breton des instruments qui lui permettront d’agir sur le réel… Oui la politique peut changer les choses, encore faut-il que les citoyens soit en mesure de savoir, contrôler, sanctionner, ce que ne permet pas un État centralisé et lointain.

De plus, l’UDB contrairement à d’autres, n’oublie pas que l’autonomie est une chose, mais que les besoins au quotidien des gens en est une autre. Je suis autonomiste oui, mais pas seulement, les problèmes sociaux, ceux de la planète m’interpellent tout autant.
C’est la force de l’UDB d’avoir su et compris très tôt qu’il fallait se battre sur plusieurs plans.

Tes meilleurs souvenirs de militants ?

Les campagnes électorales… C’est le moment que je trouve le plus exaltant même si ma profession m’en tient aujourd’hui éloigné…

Propos recueillis par Gael Briand.


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