Ceux qui ne sont pas Lorientais ou qui ne lisent pas la presse ne le savent peut-être pas encore, mais Gael Briand est candidat aux cantonales de Lorient Sud.
Voici donc ses orientations en quelques lignes pour le canton-sud
– Soutenir l’économie de proximité (services, commerces) notamment à Kervénanec.
En dix-huit ans de vie dans mon quartier de Lorient, j’ai vu disparaître six commerces de proximité sur dix. Ces commerces sont bien souvent victimes des grandes surfaces que notre société privilégie, persuadée que ce type de magasin est plus avantageux. Pourtant, les grèves récentes des employés ainsi que la provenance et la qualité des produits qui y sont distribués montrent que le supermarché est loin de défendre une société durable et solidaire.
De surcroît, les personnes les plus faibles, autrement dit « les moins motorisés » sont exclues car incapable de se rendre dans des grandes surfaces qui se trouvent loin des zones résidentielles et accessible presqu’uniquement par la route (voir Peuple Breton du mois de septembre 2007).
– Améliorer la prise en charge et l’insertion sociale des personnes isolées, handicapées, âgées ou sans-emploi.
La solitude est l’un des pires fléaux de notre société. Or, bien souvent, les collectivités considèrent les personnes comme des statistiques. Le chèque du RMI remis ou la pension d’invalidité, on se soucie peu de comment vivent ces personnes isolées. Je propose d’offrir la possibilité à ces personnes de s’investir au frais du département dans une association de leur choix. L’investissement est le meilleur rempart contre la solitude!
Par ailleurs, les aides à domicile pourraient être généralisées par un coup de pouce du Conseil Général.
– Favoriser la création d’emplois « écologiques »: recyclage des déchets, soutien aux énergies renouvelables…
Notre société pollue. Le Conseil Général, de même que les autres collectivités doivent donc avant tout tenter de réduire les déchets à la source. La généralisation des consignages pourrait de plus, permettre de réutiliser les bouteilles notamment comme cela se faisait jadis! La réutilisation est plus écologique que le recyclage.
Néanmoins, il n’est pas possible de supprimer totalement les déchets. Ces déchets ultimes doivent donc être recyclés ou transformer en énergie et être traités sur notre territoire car le transport des déchets est normalement limité par la loi. D’autre part, il est nécessaire que nous assumions notre mode de développement en constatant par nous-mêmes la masse de déchets que nous générons. Si nous les envoyons ailleurs, il est impossible de le quantifier…
Enfin, les énergies renouvelables qu’il s’agisse du bois, du vent, de la marée, du solaire, de la géothermie… sont une source d’emplois énorme et non délocalisable!
– Garantir à tous un logement à des prix abordables… même sur le littoral!
La crise du logement est plus que jamais d’actualité en Bretagne Sud. Pourtant, ce n’est pas une pénurie que nous subissons, mais une inflation immobilière scandaleuse. Résultat: même les travailleurs n’ont plus les moyens de se loger! Les jeunes et les plus démunis s’enfoncent de plus en plus dans les terres sans pour autant travailler en Centre-Bretagne.
En soutenant le collectif le Peuple des Dunes, l’UDB s’est engagée à limiter l’extension urbaine qui se fait au détriment des terres agricoles, à préserver la ressource marine et à réfléchir sur de nouvelles manières d’Habiter son territoire.
Cette orientation peut paraître impossible car ce n’est pas le politique qui fixe les prix de l’immobilier, mais il a la possibilité d’influencer le marché. Le Conseil Général devra par exemple s’associer à l’Etablissement Public Foncier Régional en cours et veiller auprès du Préfet à ce que la loi littoral soit respectée!
– Promouvoir la langue bretonne dans l’administration et les collèges.
L’énoncé est clair. Le Conseil Régional a voté une délibération reconnaissant la langue bretonne et le Conseil Général doit participer à cette valorisation en ayant une politique bilingue sur tous les nouveaux équipements notamment dans les collèges puisque le CG les a en charge.
Le Conseil Général n’ayant pas la compétence « enseignement », il est impossible de garantir un programme bilingue, mais le CG devra soutenir les parents d’élèves souhaitant la généralisation du bilinguisme auprès de l’inspection académique. L’UDB soutient d’ailleurs bien évidemment les parents d’élèves de l’école de Merville et elle l’a démontré à de nombreuses reprises par des actes et non par de belles paroles (envoi de lettres, membres impliqués personnellement, délégation auprès de l’inspection, manifestation…)!
Par cet engagement de promotion de la langue bretonne, je tire mon chapeau à l’association Ai’ta qui, bénévolement et de manière amusante et pédagogique, tente de promouvoir la langue bretonne. Voir ici.
– Accélérer la rénovation du collège Anita Conti.
Il y a dix ans, je fréquentais les bancs du collège de Kerolay (rebaptisé Anita Conti). Il était déjà question de la rénovation du réfectoire, des toilettes, des salles… Le Conseil Général a, il me semble, voté les budgets (en tout cas, répète qu’il est « pour »), mais depuis les travaux traînent…
Voici quelques éléments rapides de mon programme. Ce ne sont pas les idées qui me manquent pour faire campagne, mais plutôt des finances et une équipe à ma disposition comme c’est le cas pour les partis plus importants! Ma candidature est plus que jamais « maison » car tout est réalisé par mes soins ou par les soins d’amis et camarades que je remercie.
300€, c’est le budget approximatif dont je dispose! Autant vous dire que je vais le dépasser…
Si vous souhaitez m’aider, vous pouvez adresser vos dons à mon mandataire financier:
Michel Hado
Kergrenn
56530 QUEVEN
66% sont déductibles des impôts.
La photo est extraite de mon tract. Elle a été prise sur les rives de l’étang du Ter, à Lorient, par Jérôme Soudan. Merci à lui.