L’Histoire a montré que l’Etat français a eu recours aux solutions les plus humiliantes afin d’annihiler le breton ainsi que toutes les langues autres que le français sur son territoire. Cette vieille affiche dégotée sur le site de l’Agence Bretagne Presse en est le témoin.
Aujourd’hui, les jeunes de l’UDB se demandent si la situation n’est pas pire encore! Si auparavant, la langue était interdite, aujourd’hui, l’Etat l’autorise, mais fait en sorte qu’on ne puisse plus la parler.
Nous ne parlerons pas ici des multiples demandes d’ouvertures de classes bilingues refusées par le rectorat, ni des difficultés financières de Diwan, ni du statut des professeurs de breton et encore moins de la non-ratification de la charte des langues régionales, mais plutôt des nouveaux programmes imposés par l’Education Nationale aux professeurs de breton de primaire.
Au nom de la diversité culturelle, mais aussi au nom de l’excellence de l’école publique, les jeunes de l’UDB appellent donc ceux qui le désirent à signer la pétition en ligne. L’objectif d’une langue n’est pas d’être « baragouinée », mais bien d’être parlée afin de transmettre une vision du monde.